Retour en classe après le grand confinement - Coronavirus Mai 2020

Aujourd’hui, alors que l’on s’apprête à sortir du grand confinement, j’aimerais aborder un sujet différent : celui du retour à l’école pour les enfants et adolescents à partir du 11 mai prochain.

La question divise et pour cause : le sujet est sensible. Je ne rentrerais pas dans le débat, car, après quelques mois dans la pandémie de coronavirus, bien fort est le médecin qui peut affirmer que les enfants sont moins contagieux, car ils font moins souvent de formes graves. C’est le propre de la science que d’avancer à tâtons au fur et à mesure que de nouvelles données nous parviennent et nous connaîtrons mieux ce virus dans plusieurs mois.

J’aimerais m’intéresser au vécu des enfants qui vivent ce confinement comme nous, adultes, depuis plusieurs semaines déjà.

Nous en avons entendu des choses sur les enfants et la sotie du confinement, certains projettent leurs propres craintes (les enfants ont peur de ceci, de cela), d’autres parlant d’augmentation des phobies scolaires. On lit même que le retour à l’école, pour l’enfant qui refuserait serait une urgence, car le risque de ne pas y retourner augmenterait (on croirait lire un cours sur la phobie scolaire ; or il existe un support identifiable de peur aujourd’hui et cela n’a rien à voir avec le refus scolaire anxieux). Peut-être, certains enfants, en lien avec la crainte de la maladie, développeront une anxiété au retour en classe, mais la psychopathologie est bien différente de celle du refus scolaire anxieux.

Ce que je constate, au contraire, c’est qu’une écrasante majorité des enfants et des adolescents a hâte de retrouver le chemin de l’école. Alors que certains ont sauté de joie à l’annonce du confinement, ceux-là mêmes veulent retrouver leurs amis, leurs professeurs, leurs salles de classe : leurs habitudes. 

Marre d’avoir les parents sur le dos toute la journée, marre de devoir apprendre les leçons seuls, marre des cours en visioconférence, bref besoin de contact avec les copains et le monde extérieur !

Mais pour retrouver les copains, il va falloir composer avec l’incertitude, des classes réduites en effectif, la distanciation sociale et le stress des adultes ! En somme, ils ne vont pas retourner dans l’école qu’ils connaissent et vont devoirs développer de nouvelles habitudes alors qu’ils espèrent retrouver leurs anciens rituels.

Qu’à cela ne tienne, les enfants sont résilients et ils vont nous montrer comment faire !

J’ai un message pour les enfants qui vont retourner à l’école prochainement : profitez-en pour vous réinventer au sein de l’école. Vous ne pourrez pas réinventer l’école, c’est à nos politiques de le faire et ils sont largués. Mais vous pouvez changer votre vision de l’école, vous à qui il tarde d’y retourner. 

Ce n’est pas le moment de stresser pour les notes, pour ce que les autres pensent de vous, d’avoir peur de vous tromper, de poser une question bête. Car si cette crise doit vous apprendre quelque chose, c’est à RE-LA-TI-VI-SER !

Oubliez les vieux stress, faites abstraction du stress des adultes qui ne sont pas habitués à porter un masque, à faire appliquer des règles sanitaires, mais à tenter de maintenir l’ordre et concentrez-vous sur le positif du retour à l’école. Concentrez-vous sur votre positif ! À vous de trouver votre positif, que ce soit le fait de retrouver les amis, de retrouver un(e) enseignant(e) avec qui vous avez de bons rapports, vos manuels, ou tout simplement le plaisir d’apprendre. Prenez le temps de trouver votre plaisir, de vous réconcilier avec la joie d’apprendre sans stress, sans peur de vous tromper. Vous allez être en petit groupe alors prenez le temps de poser des questions, de participer, de dire ce que vous pensez. Montrez à vos enseignants ce qu’est une salle de classe où l’on ne stresse plus des évaluations, où l’on a du temps et où l’on peut instaurer un débat. Montrez-leur qu’apprendre doit être un plaisir, que c’est pour cela que vous allez à l’école, qu’une classe où l’on privilégie la qualité de l’échange, où la parole va de l’un à l’autre, où l’on n’est pas stressé de terminer le programme et de mettre des notes dans le carnet, c’est le KIFF.

Faites en sorte que ce retour soit le moment de plaisir que vous avez imaginé et surtout qu’il le reste une fois que les craintes liées au coronavirus se seront estompées 

Tous précoces, tous hyperactifs, vraiment ?

 

Bon, soyons clair, c’est l’épidémie… précoces et hyperactifs nous envahissent et c’est le règne des petites terreurs…

Ou s’agirait-il d’une épidémie de boucs émissaires ?

L’école, pour répondre aux besoins, s’est industrialisée, les directives viennent d’en haut et les enseignants doivent appliquer, les élèves ingurgiter puis régurgiter le même repas indigeste. À l’ère du MacDonald, les enseignants ont un programme, des directives, des contraintes en terme d’évaluation, de méthode; pas de flexibilité, ce serait trop demander.

Si vous me demandez quelle image me vient en tête lorsque l’on me demande comment serait l’école idéale, c’est celle de l’école de la série télévisée « la petite maison dans la prairie » : tous les âges y sont représentés, les grands aident les petits, les élèves ne prennent pas de notes pendant des heures, en sortant de classe ils sont au grand air… Mais si vous me demandez quel souvenir j’ai de mon école, c’est celle où les enseignantes se moquaient de Nicolas T car il était pataud et bousculait tables et chaises (il était grand et large aussi pour son âge), un jour il avait été attaché à sa chaise, je me souviens aussi de 2-3 élèves à qui l’on avait scotché la bouche à quelques occasions…

Mais cela n’arrive plus aujourd’hui, car lorsque l’enfant ne se conforme pas aux attentes, lorsqu’il remue, lorsqu’il n’est pas concentré sur la tâche jusqu’au bout, c’est qu’il a un problème. C’est plus (in)humain (à vous de décider), plus facile en quelque sorte, surtout cela a le mérite de ne pas remettre en cause le système.

Le problème, dans notre beau pays, c’est que les enseignants ne sont pas formés aux troubles des apprentissages, aux troubles de l’attention ni aux neurosciences. Nombreux sont les enseignants, dont je vois les enfants, qui me rapportent avoir des propositions de formations inadaptées par rapport à leurs attentes. La conséquence principale de ce manque de formation est qu’ils connaissent principalement, grâce ou à cause de l’intérêt médiatique qu’ils suscitent, ce que l’on appelle les précoces d’une part et les hyperactifs d’autre part.

C’est bien connu, l’enfant qui s’ennuie parce qu’il est plus intelligent que la moyenne fait des bêtises en classe. De tout temps les gens intelligents ont été décrits comme ayant des problèmes de comportement, enquiquinant leurs enseignants et leurs camarades pour tromper leur ennui, perturbant l’ordre établi. Vraiment ?

Les hyperactifs, eux, ne sont jamais concentré, escaladent tout et tout le temps et sont agressifs, de toute façon ils ne sont pas fait pour l’école et tout cela finira mal.

Vraiment ?

À la sortie des écoles, aujourd’hui, on ne parle que de ça, untel est précoce, untel est hyperactif, un diagnostic a été posé, tout le monde est sauvé, l’école n’a pas de questions à se poser... Mon discours vous paraît cynique, certes, car pour fréquenter ces soit-disant trublions depuis des années, je peux vous dire une chose : ils ne sont pas inadaptés.

Non, le haut potentiel ne prédispose pas à une moins bonne réussite scolaire ou à des troubles du comportement comme un rapport circulant au sein de l’Éducation Nationale a voulu nous le faire croire (rapport datant de 2002). D’ailleurs, être haut potentiel n’est pas un trouble, rappelons-le.

Non, avoir du mal, à se concentrer ne prédispose pas les élèves à l’échec scolaire, ce qui fait la gravité des troubles de l’attention c’est la présence de trouble des apprentissages (troubles dys) ou l’absence d’aménagements scolaires lorsqu’ils sont nécessaires.

Je tiens à saluer le courage de certains enseignants qui aménagent et font de l’individuel, sortent du cadre et innovent chaque jour.

Je souhaite à ceux qui attendent d’être formé, que le régime (!) s’assouplisse, qu’on leur apprenne de nouvelles méthodes d’enseignement, que l’aide urgente arrive enfin.

À ceux qui sont dépassés par la vague de jeunes de moins en moins concentré (non, ils ne sont pas tous TDA), par la lourdeur administrative, la rigidité du système, de trouver un petit coin de ciel bleu.

À ceux qui vénèrent le stylo plume et qui pensent savoir mieux que tout le monde (parents, médecins, orthophonistes, psychomotriciens…), bref qui s’accrochent au XIXè siècle, de prendre la poudre d’escampette car ils vont avoir de plus en plus de mal, eux sont clairement inadaptés…

Et à ceux qui entendent qu’ils ne sont pas normaux ou pas adaptés au système scolaire, je dis que personne n’est normal et qu’un système scolaire qui a des décennies de retard fabrique des générations désenchantées et démotivées.

Nouveau livre sur la concentration

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Qu'est-ce que le TDAH ?

Le diagnostic de TDAH 

Si l'on en croit les articles qui tapissent la toile, le Trouble Dysfonctionnel de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH)  est à la fois simple et compliqué, il est défini par la présence de trois types de symptômes (inattention, agitation et impulsivité) chez un enfant ou adolescent pendant une période continue de plus de six mois.

Prenons le temps de réfléchir à cette description sommaire et de nous interroger sur sa puissance diagnostique lorsque nous l'appliquons à la réalité, au quotidien de nos enfants et de nos adolescents dans l’école française du XXIe siècle.

L'inattention est un symptôme que tout le monde peut expérimenter au cours de sa vie, pour peu que l'on soit fatigué, préoccupé, atteint d'une maladie qui perturbe le sommeil ou le fonctionnement de notre organisme... Ce critère, dont tous les experts s'accordent à dire qu'il est l'un des plus importants dans la triade clinique du TDAH, est donc nécessaire mais pas suffisant pour poser ce diagnostic. Pourtant, certains parents se voient encore, trop souvent, proposer un traitement par ritaline en montrant un résultat de test attentionnel au médecin qu'ils consultent (courage : fuyez...).

L'agitation est un symptôme difficile à quantifier et donc à évaluer. Tout d'abord, nous ne disposons pas d'échelles d'évaluation de l'agitation pathologique chez un enfant en fonction de son âge et de son sexe (les filles le sont moins que les garçons nous dit-on). Ensuite, il s'agit d'un symptôme inconstant et donc trompeur. Nombres d'enfants dit hyperactifs sont très calme lors du premier rendez-vous chez le pédopsychiatre, au grand embarras des parents qui ont peur d'être affublés du pseudonyme de "mytho". Revenons d'ailleurs sur ce fameux mythe de l'enfant qui grimpe aux rideaux (souhaitons lui bonne chance au passage car bon nombre de tringles à rideaux n'y résisteraient pas), dans ma consultation je reçois seulement un à deux patients par mois qui soient aussi agités. En effet, la plupart ont une agitation très modérée, comme le syndrome de la jambe folle (celle qui remue en permanence et pousse certains parents à délicatement poser la main sur la cuisse de leur chérubin en lui demandant d'arrêter environ 200 fois par jour). Avez-vous déjà observé des enfants en bas âge lorsque l'heure du coucher approche ? Ils sont agités, difficiles à tenir, à cadrer, c'est le meilleur signal pour nous faire comprendre qu'il est temps qu'ils aillent se coucher. Car l'agitation résulte bien souvent d'une commande que le cerveau fatigué envoie au corps pour se stimuler : "il faut bouger, sinon je vais m'endormir".

L’agitation est un moyen d’adaptation qui permet au cerveau de rester éveillé, de se stimuler.

L'impulsivité a différents visages, il peut s'agir d'une impulsivité alimentaire (avoir les yeux plus gros que le ventre), cognitive (répondre après avoir entendu ou lu la moitié de la question) ou comportementale (s'énerver vite pour un petit rien, de façon disproportionnée). L'impulsivité fait parfois partie du caractère d'une personne, ceux que l'on appelle les sanguins.

Le modèle du TDAH est en fait assez simple : l'effort d'attention est coûteux en énergie, plus que pour une autre personne, aussi la personne TDAH fatigue et s'agite pour maintenir un était d'éveil cérébral satisfaisant. Lorsque ses capacités cognitives sont ainsi mises à mal par l'effort important d'attention, elle a des difficultés à se contrôler en cas de frustration et réagit de façon disproportionnée.

Pourquoi le jeune atteint de trouble dysfonctionnel de l'attention avec ou sans hyperactivité fatigue ainsi lorsqu'un effort de concentration lui est demandé ? Tout simplement parce que son cerveau est ainsi programmé : il est plus à l'aise dans les tâches rapides et superficielles. Pensez aux smartphones actuels : leur écran d'accueil est truffé de notifications (nouvelles, météo, Facebook, email, Instagram, Twitter, SMS etc...), nous pouvons les faire disparaitre d'un glissement de doigt ou y accéder (si elles nous intéressent) d’un simple tapotement de l'écran. Le cerveau TDAH est très à l'aise dans ce mode de fonctionnement et ces adolescents ont d'ailleurs très souvent une forte appétence pour les écrans. Seulement, le fonctionnement de l'école est tout autre, le travail qui leur est proposé l'est sous forme de longues séquences de 50 ou 55 minutes passées à "explorer" un sujet. Outre le fait que ce format soit inadapté, car trop long y compris pour un jeune ne souffrant pas de TDAH, il leur est ensuite demandé de passer rapidement d’une leçon à une autre. Le dysfonctionnement de l’attention n’est pas un déficit, car l’on peut se concentrer avec un TDAH, mais une mauvaise gestion des ressources attentionnelles : rester concentré est plus coûteux en énergie, ne pas se laisser distraire également, le démarrage de ce genre de tâche (et donc passer de l’une à une autre) l’est tout autant.

Le jeune TDAH est « programmé » pour des tâches rapides, il traite donc l’information de manière superficielle. 

En fait, un dysfonctionnement de l’attention a pour effet de coûter de l’énergie lorsque l’enfant ou l’adolescent TDAH doit effectuer les mêmes tâches scolaires que ses pairs, d’où la fatigabilité que nous constatons fréquemment chez eux.  C’est là que réside toute la subtilité qui doit permettre de distinguer le TDAH d’une autre cause de manque d’attention : il a du mal à rester concentré car cela le fatigue et non du mal à le faire car il est fatigué. Car n’importe quelle personne fatiguée peut présenter les mêmes symptômes d’inattention que celles chez qui est diagnostiqué un TDAH. Et une personne fatiguée gère moins bien ses émotions que lorsqu’elle est en pleine forme, ses réactions sont plus impulsives. De fait, se contenter de la présence de ces symptômes pendant une durée de six mois pour poser le diagnostic de TDAH, est assez léger. Le poser sur la foi d’un test d’attention, qui n’est autre qu’un état des lieux à un instant « t », est une ineptie. Quelle durée est-il alors raisonnable d’attendre avant de poser ce diagnostic me demanderez-vous ? Une période de deux ans est tout à fait raisonnable, elle permet de constater la constance de ces difficultés et d’écarter un certain nombres de causes psychologiques potentielles.

Le TDAH entraîne une fatigabilité, ce n’est pas la fatigue qui cause un TDAH mais elle peut en donner tous les symptômes.

Si je prends ma pratique pour exemple, la grande majorité des consultants se présentent après avoir souffert de ces symptômes pendant une durée supérieure à deux ans. Bien entendu, pour ceux présentant ces difficultés depuis moins de deux ans, il n’est pas interdit d’agir et de leur proposer diverses aides (aménagements scolaires notamment). 

J’aimerais maintenant évoquer le symptôme majeur du TDAH, celui qui est présent chez une très large majorité des jeunes atteints de ce trouble et dont l’absence me fera douter du diagnostic : le dysfonctionnement exécutif, que je résume parfois (très mal) en parlant de difficultés d’organisation. Nous regroupons sous le terme de fonctions exécutives certaines fonctions cérébrales élaborées (gestion de l’attention, de la mémoire de travail, planification des tâches…) mais aussi leur utilisation cohérente, la manière dont elles s’organisent entre elles pour rendre leur fonctionnement le plus fluide possible. Lorsque les fonctions exécutives sont atteintes, le symptôme le plus visible est le manque d’organisation, la difficulté à planifier, à utiliser sa mémoire de travail de façon efficace, à changer de stratégie, utiliser ce qui a été appris la veille dans un contexte différent. Ainsi, l’enfant TDAH a parfois bien du mal à « automatiser », s’approprier la routine du matin (toilette, habillage, petit-déjeuner, brossage de dents…) et il faut constamment être derrière lui alors que ses camarades se préparent seuls. Il apprend que Napoléon Bonaparte a été défait par les anglais lors de la bataille de Waterloo après la désastreuse retraite de Russie mais ne peut répondre à la question « sur quels fronts Napoléon devait-il se battre ? ». Il est conscient d’oublier régulièrement son carnet de correspondance mais ne prend pas l’habitude de le ranger dans son cartable dès qu’il n’en a plus besoin. Il a ce que nous appelons des difficultés d’initiation de la tâche : petit il se plaint d’ennui et attend que ses parents lui proposent des activités (certains parents se disent épuisés), plus tard ils tuent leur ennui dans leur lit, un écran à la main. La difficulté d’initiation se traduit également par une lenteur à la mise en route lors des tâches scolaires, comme cet élève qui termine ses évaluations en retard parce qu’il a démarré après que la maîtresse vienne l’aider à se lancer, ou cet adolescent qui travaille uniquement avec quelqu’un à ses côtés.

En somme, l’enfant ou l’adolescent TDAH manque cruellement d’organisation, a du mal à prendre des initiatives, à se lancer dans les tâches (je les appelle des diesel) et a bien du mal à restituer ses apprentissages. C’est d’ailleurs là que le bât blesse : toutes ces mauvaises notes, qui plombent leurs estime de soi, résultent souvent plus de la difficulté à les évaluer que d’un manque de connaissance…

Le TDAH est donc un trouble, non une maladie, dont l’on ne guérit pas puisque plus que d’une pathologie il s’agit d’un mode de fonctionnement qui ne se prête pas au format d’apprentissage qui lui est proposé aujourd’hui. Il est grand temps d’organiser une réflexion sur de que nous pourrions/devrions leur proposer.

 

Louis Vera

Mes vidéoconférences à venir

 

Cela fait maintenant 9 mois que, pour répondre à votre demande de pouvoir être informé plus amplement sur les difficultés des enfants et adolescents, j'ai décidé de tenir régulièrement des webinaires pour vous, parents.

Les webinaires sont des vidéoconférences interactives qui se déroulent en direct et pendant lesquelles vous pouvez posez toutes les questions que vous avez. Nous n'avons pas toujours le temps d'y répondre en consultation, la majorité de ce temps étant consacré à l'enfant.

Ces webinaires sont pour vous, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires, notamment en ce qui concerne des thèmes que vous souhaiteriez voir aborder.

Une partie de ces webinaires est destinée aux adolescents TDAH, afin de leur permettre d'apprendre à s'organiser dans le quotidien et pour le travail scolaire. Pour plus d'informations, consultez la page sur les thérapies comportementales et cognitives en groupe du TDAH. 

 

Interview sur la jalousie dans la fratrie

La jalousie entre frères et sœurs peut-elle être évitée ? La réponse est non, bien évidemment. Ce qui importe c’est de tenir compte des sentiments de chacun, ne pas nier leur crainte de voir l’amour parental s’amoindrir, leur expliquer ce qu’il se passe.

Le secret est dans la communication entre parents et enfants, mais aussi dans la gestion des crises qui font irruption au sein de la fratrie.

Mes réponses dans l'article du Journal des femmes.